Centre littéraire

 

Atelier d'écriture ) au collège Boris Vian de Lille


Notons parmi les ateliers accompagnés dans la région par Escales des Lettres ce trimestre, en partenariat avec le Rectorat de Lille et la Direction Régionale des Affaires Culturelles, celui qu’anime l’écrivain Patrice Robin au collège Boris Vian de Lille.
L’auteur y dirige pour un groupe d’élèves un atelier dans lequel l’oralité tient une place importante afin de (re)donner aux jeunes participants une parole et les moyens de s’en servir. Cette démarche leur permettra d’élargir, d’enrichir et de remettre en cause l’idée spontanée et parfois réductrice qu’ils se font de l’écriture en leur donnant l’opportunité de rendre énonçable ou formulable les spécificités et singularités de chacun.
 
Patrice ROBIN
 

D’une écriture précise où les mots sont choisis avec précaution, Patrice Robin montre des personnages résolus. Un destin tout tracé, un corps que l’on veut rendre plus beau, plus fort. Les personnages qu’il crée sont nourris de ses souvenirs, de ses lectures. Et l’on éprouve la même sympathie que lui pour ces anti-héros anonymes qui nous ressemblent par leurs maladresse, surtout par leurs doutes. Ces récits possèdent un rythme particulier où se reconnaît l’influence du cinéma. Patrice Robin est probablement l’un des romanciers les plus prometteurs apparus ces dernières années.

 

) Patrice ROBIN :
Après une enfance dans les Deux-Sèvres, Patrice Robin fait partie d’une troupe de théâtre avant de se consacrer à l’écriture. Suite à un premier roman,Graine de chanteur (Pétrelle, 1999) et aux encouragements d’Annie Ernaux , il reçoit un très bon accueil critique pour Les Muscles (POL, 2001). Patrice Robin, qui se consacre aujourd'hui à l'animation d'ateliers d'écriture, a depuis publié deux nouveaux romans chez POL : Matthieu disparaît et Bienvenue au paradis.

Ateliers d'écriture

Depuis plus de huit ans, le Centre Littéraire Escales des Lettres a créé,
animé, développé ou accompagné de nombreux ateliers d’écriture en région
Nord Pas-de-Calais auprès de publics divers et variés. Il poursuivra ces
actions en 2008.

En milieu scolaire

Dans la classe, le professeur a parfois l’impression de transmettre une
culture étrangère à celle des jeunes, pour qui les textes et les livres
paraissent trop souvent inaccessibles. La rencontre d’un écrivain et le travail
à ses côtés dans le cadre d’un atelier créent l’impulsion attendue en donnant
un accès à l’écrit. Dans des écoles primaires, des collèges, des lycées, des
lycées professionnels ou en IUFM, toujours en collaboration étroite avec les
professeurs, Escales des Lettres conçoit, anime ou accompagne de
nombreux ateliers d’écriture tout au long de l’année scolaire et se place
clairement comme une structure culturelle partenaire. Dans ce cadre, et de
plus en plus souvent, le Centre Littéraire joue le rôle d’un centre de
ressources en conseillant les initiateurs de projets, en les guidant dans le
choix de l’auteur ou dans la forme à donner à l’atelier, d’un point de vue
administratif et/ou artistique (ex : en 2007, au Lycée Européen Montébello
de Lille avec les écrivains Christian Prigent, Philippe Grimbert, Camille
Laurens et Jean-Pierre Siméon ; en 2007 au Collège de l’Europe de
Tourcoing avec l’auteur Dimitri Vazemsky ; en 2007 au Lycée Pasteur de
Lille avec l’écrivain Ian Monk ; en 2007 au Collège Mendes France de
Tourcoing avec l’auteur Olivier de Solminihac ; en 2007 au Lycée
Professionnel Derycke de Villeneuve d’Ascq avec l’écrivain Abdelkader
Djemaï ; en 2007 au Collège Sévigné de Roubaix avec l’auteur Cécile
Richard ; en 2007 à l’Ecole Primaire Claude Bernard de Villeneuve d’Ascq
avec l’écrivain Mireille d’Allancé).

Pour des publics « en difficulté »

Escales des Lettres a développé ces dernières années des ateliers d’écriture
en centres de formation ou en centres pénitentiaires, vers des publics dits
« en difficulté ». Sous ce vocable peu engageant, on trouve des délinquants,
des jeunes et des moins jeunes sans formation et sans emploi, des illettrés,
des détenus. Afin d’accéder à la maîtrise de l’écrit, de renouveler des
apprentissages scolaires parfois inappropriés et de sensibiliser les stagiaires,
un travail plus ludique et plus personnel va se développer autour du rapport
au mot, en lecture, en communication et en expression écrite. C’est dans
l’élargissement des moyens et des pratiques d’accès à la langue que s’inscrit
ici le recours aux ateliers d’écriture (ex : en février 2006, au Centre Social de
Denain avec l’écrivain Roger Facon ; de février à mars 2006, au Centre
Culturel Gérard Philippe de Calais, pour des jeunes de quartiers défavorisés,
avec l’auteur Thomas Suel ; en novembre 2006, au Lycée Guy Mollet d’Arras
avec l’écrivain Pascale Fonteneau).

Autres publics

Par exemple, un atelier d’écriture animé par l’écrivain Christian Edziré
Déquesnes à la Fondation Hopale de Rang-du-Fliers, aux portes de Bercksur-
Mer. L’auteur y a dirigé, pour de jeunes handicapés moteurs, un atelier
consacré au rapport entre poésie et musique.